Banque, concessionnaire ou organisme indépendant : comment financer du matériel agricole ?

Quels sont les financements auxquels les agriculteurs peuvent recourir ?

Face à des matériels de plus en plus coûteux et à une conjoncture économique
difficile, trouvez la solution pour financer votre matériel agricole.

Pour faire face à l’augmentation de la population mondiale, l’agriculture moderne s’est
perfectionnée au fil des ans. Les machines agricoles sont ainsi de plus en plus sophistiquées. Ces
dernières permettent d’accroître la productivité des exploitations agricoles : gain de temps,
automatisation de certaines tâches, techniques de plus en plus pointues afin d’accroître les
rendements des cultures, etc.

L’informatique, les données satellites, voire les drones, s’invitent dans
les champs. En cartographiant les parcelles, des tracteurs sont désormais capables de se déplacer
sans aucun conducteur. Les survols de drones permettent également de cibler à l’intérieur des
parcelles les zones exactes nécessitant l’apport d’azote ou de traitements.

Face à ces transformations, les exploitations agricoles de toutes tailles ainsi que les coopératives, les
ETA (entreprises de travaux agricoles) et les CUMA (coopératives d’utilisation de matériel agricole)
ont besoin de planifier l’acquisition de machines plus coûteuses qu’auparavant. Le contexte difficile
de l’agriculture française (cours qui diminuent petit à petit, dépendance aux aides de la PAC, etc.)
rend parfois ces investissements délicats. Ces derniers sont cependant essentiels pour maintenir la
compétitivité et effectuer les travaux de labour, de moisson, de manutention, etc.

Comment acquérir du matériel agricole et comment le financer ? Quelles sont les solutions bancaires
et non bancaires présentes sur le marché ?
Des solutions spécifiques existent pour les jeunes agriculteurs : vous trouverez toutes les
informations nécessaires en suivant ce lien.

Banque, concessionnaire ou organisme indépendant : quelle solution choisir pour son matériel agricole ?

L’agriculture rassemble des activités disparates : céréaliers, fruitiers, maraîchers, éleveurs,
sylviculteurs, etc. Pour chacune d’entre elles, le parc de matériel est généralement important :
tracteurs, bennes, moissonneuses-batteuses, ensileuses, épandeuses, pulvérisateurs, matériels
d’élevage, remorques, matériels d’irrigation, faucheuses, etc. Banques, concessionnaires et
organismes indépendants se partagent le marché du financement. Focus sur ces trois acteurs.

Le financement bancaire

Les banques proposent deux types de financement.

• Le crédit classique. L’agriculteur devient immédiatement propriétaire du matériel. La dette est inscrite au bilan de l’exploitation. Chaque mois, chaque trimestre ou chaque année, une échéance de crédit est à régler. Cette solution est souvent privilégiée dans un contexte de taux bas. Cependant, il est important de noter que le niveau des taux ne se reporte pas que sur le crédit classique, mais également sur les autres types de financement.
• Le crédit-bail, ou leasing, est une seconde option. Dans ce cas, l’exploitation loue le matériel en conservant la possibilité d’en devenir propriétaire à la fin du contrat. L’agriculteur utilise le matériel en contrepartie du versement d’un loyer à sa banque. Lorsque le contrat est terminé, il aura le choix d’acheter le matériel, de le restituer au bailleur ou de souscrire un autre contrat avec un nouveau matériel. Les loyers sont déductibles dans les limites fiscalement admises.

Les concessions de matériel agricole

Les concessionnaires vendant du matériel agricole (John Deere, Claas, Massey Ferguson, etc.) proposent généralement des financements via leur propre organisme de crédit :

• en crédit classique et en crédit-bail, tout comme les organismes bancaires ;
• en location financière pour certains concessionnaires. Cette solution permet de ne payer que l’utilisation du matériel. En fin de contrat, ce dernier devra être restitué au concessionnaire qui s’engage de manière ferme à le reprendre. Les loyers sont ainsi moins élevés qu’un crédit-bail classique. De plus, aucun apport n’est demandé et le financement s’effectue sur le prix TTC.

Il est important de comparer les offres de financement de votre concessionnaire avec d’autres
propositions. En effet, ce ne sont pas toujours les plus avantageuses : l’agriculteur est captif. Faire jouer la concurrence est souvent très bénéfique.

Les organismes indépendants

Des solutions alternatives au classique duo concessionnaire-banque se développent via des organismes indépendants :

• En location financière. Sur le même principe que certains concessionnaires, cette technique permet de réduire le montant du loyer à verser. L’activité agricole étant très saisonnière, les problématiques de financement court terme sont généralement très présentes. Cette solution permet à l’agriculteur de préserver sa trésorerie : pas d’apport et financement TTC.
• Le lease-back (ou cession bail). Vous avez déjà acheté un matériel à crédit ou en l’autofinançant ? Il est possible de le revendre à l’organisme de financement. Ce dernier le remet immédiatement à disposition de l’exploitation agricole via une location financière. Vous retrouvez ainsi votre trésorerie.

Corolease : une solution alternative au binôme banque-concessionnaire pour les exploitations agricoles

Corolease est un organisme financier totalement indépendant des banques. Nous soutenons les
exploitations agricoles en proposant des solutions pour diversifier leurs sources de financement et
préserver leur trésorerie que nous savons précieuse. Votre exploitation reste ainsi compétitive et
bénéficie constamment d’un matériel récent et performant.

Parce que le risque est une part intégrante de notre ADN, nous continuons de soutenir les
agriculteurs dans le contexte actuel difficile. Quelles que soient la taille de votre exploitation et vos
problématiques, Corolease met tout en œuvre pour vous permettre d’acheter votre matériel agricole.

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