Sociétés de logistique : toutes les solutions pour financer vos investissements !

Comment financer les véhicules et le matériel des sociétés de logistique ?

Les entreprises de logistique ont besoin de disposer de matériels et de véhicules
performants et récents. Comment financer ces investissements sans se démunir de sa trésorerie ?

Déjà connu comme étant un moteur de la création d’emplois, le secteur du transport et de la
logistique a également permis la création de plus de 70 000 entreprises durant l’année 2018. Les
sociétés de logistique englobent toute une palette de services complémentaires : la gestion des
commandes, des stocks, la préparation des livraisons (également appelé picking) et la distribution des colis.

Cette dernière est généralement réalisée grâce à des transports multimodaux : par voie
ferroviaire, par voie fluviale ou maritime, par fret aérien ou par transport routier.
Les sociétés de logistique permettent aux entreprises commerciales de se concentrer sur leur cœur
de métier en externalisant les services annexes. En effet, la logistique nécessite un savoir-faire très spécifique.

Certaines entreprises de logistique proposent leurs services exclusivement en France ou
dans l’Union européenne quand d’autres sont à l’échelle mondiale. Dans ce dernier cas, l’entreprise
devient un transitaire et doit connaître toutes les procédures liées au commerce international et au
dédouanement. Par ailleurs, les entreprises ont également recours aux prestations des sociétés de
logistique pour les pics d’activité tels que Noël, les soldes ou encore le Black Friday.

Comment les sociétés de logistique peuvent-elles financer leurs investissements ? Quelles solutions
existent pour les aider à optimiser leur trésorerie tout en disposant d’un parc de véhicules de qualité ?

Achat, location, cession-bail… quelles sont les solutions de financement pour les sociétés de logistique ?

Pour satisfaire leurs clients, les sociétés de logistique ont besoin de plusieurs types de matériel :

• une flotte de véhicules performante et récente : des poids lourds, des véhicules frigorifiques, des camionnettes, des fourgons utilitaires, des remorques, etc. ;
• du matériel de manutention pour la gestion des stocks, des entrepôts et des chargements : des chariots élévateurs, des gerbeurs, des tables élévatrices, des transpalettes, etc.

Ces investissements représentent des sommes importantes à débourser : achat, entretien,
réparations ainsi que renouvellement sont de mise.

Acheter à crédit

Lors d’investissements, le chef d’entreprise se tourne naturellement vers les organismes bancaires.
Ceux-ci peuvent financer le montant HT du matériel ou du véhicule acheté. Avec des conditions de
taux d’intérêt historiquement basses, les mensualités s’en trouvent allégées. L’entreprise devient
propriétaire du bien financé. La banque demande généralement des garanties comme une caution
personnelle et solidaire du dirigeant ou un gage sur le véhicule, ainsi qu’un apport compris entre 20
et 30 %.

Louer en crédit-bail

Être propriétaire n’est plus une fin en soi. De plus en plus d’entreprises se tournent vers des
solutions alternatives, notamment la location. En crédit-bail, la société de logistique est locataire de
son matériel. Elle règle donc des loyers à l’organisme bailleur pendant une période définie à la
signature du contrat. Lorsque celui-ci arrive à son terme, l’entreprise a la possibilité de devenir
propriétaire (en levant l’option d’achat) pour conserver ou revendre le matériel dans l’espoir d’une
plus-value.

Louer en location financière

Comme en crédit-bail, l’entreprise de logistique est locataire du matériel. La principale différence est
qu’en fin de contrat, elle ne peut pas le racheter. Le matériel ou le véhicule doit être restitué à son
propriétaire. Cette option est recommandée pour renouveler de façon régulière la flotte de véhicules
de livraison.

Au vu des tarifs des matériels de logistique, la location financière est particulièrement adaptée pour plusieurs raisons :

• le financement se fait TTC, plus besoin d’avancer la TVA ;
• les loyers sont intégralement déductibles des produits de l’entreprise, ce qui permet de diminuer l’imposition ;
• l’investissement n’apparaît pas dans le bilan et n’ampute donc pas la capacité d’emprunt ;
• l’entreprise dispose toujours d’un matériel de logistique de qualité, récent, performant et en accord avec les normes de pollution européennes.

Revendre pour devenir locataire:

Afin de retrouver de la trésorerie, revendre son matériel à un organisme de financement est une solution simple et sécurisée qui s’adapte à tous les cas :

• l’entreprise a acheté du matériel à crédit ou en l’autofinançant : la cession-bail (ou « lease-back ») permettra de le revendre et d’en devenir locataire dans le même temps ;
• la société de logistique est déjà locataire d’un ou plusieurs matériels : il est possible de faire racheter les contrats en cours, et même de les regrouper en une seule échéance.

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