Comment financer un véhicule pour un VTC ?

Quel financement pour un véhicule VTC ?
Les solutions pour financer un véhicule pour un VTC ne manquent pas : comment faire le meilleur choix ?

Apparue depuis plusieurs années, l’activité de VTC gagne chaque jour des parts de marché dans le secteur du transport. Présents en particulier dans les grandes villes et les agglomérations, les chauffeurs VTC ont bénéficié de l’application de la loi Grandguillaume. En effet, cette nouvelle réglementation a permis d’apaiser la guerre taxis versus VTC en légitimant la profession des véhicules de tourisme avec chauffeur. Désormais, les candidats doivent passer un examen pour pouvoir devenir chauffeurs VTC. Cette validation est réalisée par la Chambre des métiers et de l’artisanat.

La légitimité de la profession de chauffeur VTC grâce à la mise en application de la loi Grandguillaume a également apporté des contraintes supplémentaires. Notamment, la loi a introduit des critères restrictifs quant aux véhicules choisis : modèle, puissance, sécurité, etc. L’objectif est d’assurer aux passagers un standard de qualité et de service. Il est, de toute façon, primordial de bien choisir son véhicule VTC. Confort, design, consommation de carburant, espace, qualité de conduite… tous ces critères doivent être pris en compte par le chauffeur.

Comment financer l’achat ou le remplacement d’une voiture pour un VTC ? Quelles sont les différentes solutions disponibles sur le marché ?

Financer un véhicule VTC : 4 options s’offrent à vous

Chauffeur VTC : comment bien mesurer vos besoins ?

Dans une activité de VTC, le choix du véhicule revêt une grande importance. De nombreux critères
doivent être mis en perspective et étudiés avec soin. Plusieurs questions se posent :

• Quel est mon budget ?
• Quel est le type de transport que je vais réaliser ? Courtes ou longues distances, typologie de clientèle, zone de chalandise…
• Quel est le niveau de gamme dans lequel je souhaite me positionner ? Confort, haut de gamme, luxe… De façon plus précise, les caractéristiques mêmes des différents véhicules sont à prendre en compte, par exemple :
• le nombre de places assises : entre 4 et 9, chauffeur inclus ;
• l’âge du véhicule : en cas d’achat d’occasion, il est fortement recommandé de ne pas franchir la barre des 6 ans ;
• le nombre de portières : 4 ;
• la finition intérieure : sièges en cuir, climatisation… ;
• le nombre de chevaux : il est conseillé de choisir un véhicule avec plus de 115 chevaux ;
• l’énergie : diesel, hybride, électrique…

Parce que le véhicule d’un chauffeur VTC est son principal outil de travail, bien le financer est capital.
Découvrez les possibilités qui s’offrent à vous pour l’achat d’une voiture.

Option n° 1 : le crédit classique

Pour acquérir une voiture, il est possible de demander un crédit auto classique auprès d’un
organisme bancaire. Ce type de prêt est spécifiquement dédié à l’achat d’un véhicule : il s’agit d’un
prêt affecté. Il est donc nécessaire de fournir un devis pour demander l’étude du projet. Le
déblocage des fonds s’effectue sur facture. La demande de prêt doit être motivée, expliquée et
l’emprunteur peut être amené à fournir des garanties (caution personnelle, gage sur le véhicule…).
La situation de l’entreprise est étudiée, ou son prévisionnel en cas de création.

Option n° 2 : le crédit-bail

Dans le cadre d’un financement bancaire, le crédit-bail est une option à étudier. Il s’agit d’un contrat
de location assorti d’une option d’achat. À la fin de la durée convenue, le chauffeur VTC peut
acheter le véhicule en levant l’option d’achat ou le restituer et repartir sur un nouveau contrat. Un
premier loyer majoré peut être versé. Généralement, le crédit-bail est également proposé par les concessionnaires automobiles.

Option n° 3 : la location

Louer son véhicule permet de le renouveler souvent, sans contrainte et rapidement. Cette option est
donc particulièrement adaptée pour les chauffeurs VTC qui souhaitent bénéficier constamment d’un
véhicule récent et fiable. L’entreprise verse un loyer à l’organisme financier. Celui-ci est le
propriétaire du véhicule et, à ce titre, le chauffeur n’a pas besoin de fournir d’apport ni d’avancer la TVA. Cette option permet de préserver sa trésorerie.

Option n° 4 : les partenariats Uber

Pour accompagner ses chauffeurs VTC, Uber a mis en place plusieurs partenariats avec des
organismes de crédit. Les conditions préférentielles sont, bien évidemment, réservées aux chauffeurs VTC qui utilisent la plateforme.

Le partenariat Cetelem et Uber :
Grâce à cet accord, les critères d’octroi des crédits sont révisés et adaptés à l’activité de VTC. Signée
fin 2018, cette convention a pour objectif de mettre une plateforme web à disposition des chauffeurs
VTC, sur laquelle des véhicules d’occasion récents seront proposés. Ces voitures pourront être
financées en crédit-bail en prenant en compte le kilométrage élevé réalisé par un VTC.

L’accord Adie et Uber :
Adie est une association d’aide à l’entrepreneuriat. Dans le cadre de ce partenariat, Adie propose des
conditions préférentielles pour la réalisation d’une opération de microcrédit. Les sommes récoltées
peuvent servir au passage de l’examen de VTC ou à l’acquisition et à la location d’un véhicule.

La location avec Corolease : pour toujours conduire un véhicule fiable, récent et performant

L’achat et le financement d’un véhicule pour un chauffeur VTC sont une étape cruciale. Les solutions
pour financer cette acquisition sont variées. Parmi elles, la location se distingue grâce à une grande
souplesse et une rapidité de mise en œuvre. Corolease propose à tous les chauffeurs VTC qui créent
leur entreprise ou qui remplacent leur véhicule actuel de faire appel à ses conseillers.

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